Livre du jour : Pedro Antonio de Alarcón : Contes improbables. Choix

Livre du jour Pedro Antonio de Alarcon Contes

Langue originale : espagnol

Année de parution : 1882

Évaluation: Curieux

Pedro Antonio de Alarcón (1833-1891) a fondé et collaboré à diverses publications littéraires, s’est battu en duel avec un Vénézuélien qui a épargné sa vie, est entré en politique, a été nommé académicien et a écrit des articles journalistiques, des récits et des romans ainsi que des diatribes sur la couronne, la monarchie et l’Église.

De sa bibliographie narrative éclectique, regroupée en trois volumes intitulés histoires douces, Bandes dessinées nationales oui Des histoires incroyablescette fois, nous mettons en évidence certaines des histoires de ce dernier volume qui ont été sauvegardées Publications sur l’insomnie dans votre particulier Choix. Analysons-les un par un :

« Une année au Spitzberg » nous présente un homme qui, après avoir tué son rival amoureux, est abandonné à son sort sur une île inhabitée et gelée. La prémisse et le développement de cette histoire de survie sont très linéaires, mais je recommande de la lire uniquement pour la beauté des descriptions de paysages et le portrait psychologique précis qu’elle dresse du protagoniste, tourmenté par la peur de la mort, la solitude et l’ennui.

« Friend of Death » raconte la rencontre effrénée d’un cordonnier avec ce dernier. Sa longueur (dépassant peut-être une histoire standard pour se plonger dans celle d’un court roman) gêne quelque peu le rythme de l’ensemble, car parfois l’idée centrale semble trop poussée. Quoi qu’il en soit, c’est une lecture curieuse qui ravira les amateurs de littérature fantastique de l’époque.

« Les Yeux noirs » combine des touches tragiques (adultère, vengeance…) et aventures (duels, batailles navales, naufrages…). Surnommé par Alarcón lui-même comme « l’histoire scandinave imaginée de l’Andalousie », c’est franchement divertissant et d’une intensité satisfaisante.

La Grande Femme est une « histoire effrayante » typique du XIXe siècle dans laquelle une vieille femme effrayante présage la mort de l’être cher d’un ingénieur. L’imagerie grotesque de l’antagoniste grotesque est très réussie, tout comme le suspense et la tension qui se créent dans quelques scènes.

Comme vous pouvez le voir, ils contiennent des histoires Des histoires incroyables. Choix Ils n’ont pas les personnages les plus mémorables ni les intrigues les plus complexes. Il faut ajouter à cela que sa prose, bien que manifestement correcte, dénonce certains des maux de la littérature du XIXe siècle ; à savoir son style lent et répétitif. Mais l’anthologie fonctionne, et se lit encore plus facilement qu’on pourrait le penser a priori.

Enfin, je voudrais saluer le travail d’Insomnes. Et le soin et le savoir-faire apportés par l’éditeur Des récits invraisemblables. Choix C’est incroyable. Pour commencer, je soulignerais la partie graphique du livre ; Surtout, ces images en noir et blanc accompagnent les récits d’Alarcón. J’aime aussi les paratextes, l’introduction et l’annexe qui complètent le volume, car ils contextualisent adéquatement l’œuvre et l’auteur sans surcharger le profane.

Oliver Langelier

Une peu plus sur moi, passionné par les nouvelles tek et l'actualité. Je tâcherai de retranscrire toutes mes découvertes. Oliver Langelier