Livre du jour : Emil Ferris : Je préfère les monstres

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Expression originale : Anglais

Titre original: Ce que je préfère c’est le deuxième tome des Monstres.

Année de publication: L’année 2024

Traduction: Montse Meneses Vilar

Évaluation: recommandé (surtout si vous avez lu la première partie bien sûr)

Alléluia, frères et sœurs comiques ! Enfin, nous avons parmi nous la suite de ce roman graphique qui nous a laissé stupéfaits et ravis déjà dans la lointaine II année avant la pandémie (c’est-à-dire en 2018) et, surtout, avec du miel sur les lèvres quand nous avons réalisé que c’était un livre. 700 pages (700 !) qui ne terminent pas l’histoire qu’elle nous racontait, loin de là… C’est-à-dire les aventures de la pubère Karen Reyes dans le centre de Chicago en 1968, lorsque cette fille-monstre qu’elle se consacre au enquête. le possible meurtre de sa voisine Anka Silverberg.

Même si, pour être honnête, cette exploration devient plutôt trouble dans ce deuxième tome et laisse place à d’autres mystères, comme les problèmes personnels et familiaux de Karen, de son frère excentrique Deeze, et des descriptions de divers personnages du quartier, certains nouveaux. ressemble à Jeffrey le cerveau ou à la nouvelle amie de Karen, Shelley. Bien sûr, il y a encore une place pour les films d’Anka, où il raconte son histoire pendant la Seconde Guerre mondiale, etc., mais d’une manière générale, les thèmes qui structuraient la première partie sont quelque peu dilués dans leur ensemble. On retrouve ici aussi les éléments qui ont rendu le premier volume de cet ouvrage si attrayant, les reflets d’une fille spéciale comme Karen dans le plein développement de ses préférences émotionnelles et sexuelles, les couvertures de magazines. pulpe la science-fiction et l’horreur, les références à des œuvres d’art bien connues – en l’occurrence Caravaggio, Hopper, Lucas Cranach… – et l’atmosphère de contre-culture de la fin des années soixante. Le résultat final semble cependant plus chahuté, moins intégré que dans la première partie, peut-être à cause de cela, pas radical, mais d’un glissement perçu vers une sorte de traditionalisme voire de pistoresque, et (ATTENTION, SPOILER) de l’absence de plusieurs conclusions. . des sujets sont révélés au cours de la narration, ce qui laisse penser que le troisième tome des aventures de la louve Karen Reyes nous attend.

Livre du jour Emil Ferris Je prefere les

Dans tous les cas, l’important ici est que l’on retrouve une histoire intrigante et touchante, un protagoniste adorable avec un monde très particulier et des personnages qui vont bien au-delà du stéréotype habituel que l’on peut rencontrer. est habitué à ce que le roman graphique joue le rôle principal ou soit réalisé (même si ce n’est pas le cas, mais il peut l’être) et surtout avec un déploiement graphique incomparable et spectaculaire, à mi-chemin entre la caricature des cahiers d’école, l’expressionnisme et pourquoi pas le genre de cour un portrait (c’est ce qu’ils me rappellent parfois) et même un collage… Le seul inconvénient est peut-être qu’Emil Ferris s’investit trop dans ce passage graphique aveuglant le lecteur -. comme toujours – en tissant et en finissant plus que convenablement le côté narratif du livre, comme je l’ai déjà commenté, mais vu le résultat de l’ensemble, on peut sans doute lui pardonner… Le secret est d’ouvrir le livre sur n’importe quelle page et, face à un tel déploiement d’illustrations avec toutes sortes de ressources, engagez-vous à en profiter.

La première partie de ce grand roman graphique. regardé à travers: J’aime le plus les monstres

Oliver Langelier

Une peu plus sur moi, passionné par les nouvelles tek et l'actualité. Je tâcherai de retranscrire toutes mes découvertes. Oliver Langelier